« Un refinancement de la SNCB d’au moins 365 millions est nécessaire, pas une thérapie de choc »

Publié le par Jean-Claude Challe

« Après le TEC, De Lijn et la STIB, c’est la SNCB qui pourrait payer la facture de la crise économique et de l’austérité. » réagissent les cheminots candidats sur les listes du PTB+ Jean-Claude Challe et Dirk Tricot, suite à l’annonce du plan SNCB de restrictions budgétaires. « Pour le service au public, pour la mobilité, pour l’emploi, un refinancement de la SNCB est au contraire nécessaire. »

Service de presse du PTB+

Pour améliorer le résultat financier du groupe SNCB, la direction prévoit en effet de supprimer les derniers trains de la journée et réduire les trains circulant durant les heures creuses.

« Les derniers gouvernements et administrateurs délégués ont investi beaucoup dans des projets prestigieux, comme le réseau à grande vitesse ou les gares où passe le TGV, qui sont transformées en véritables palais ferroviaires. » dénonce Dirk Tricot, syndicaliste à Anvers et 6e au Sénat sur la liste du PTB+ en Flandre et candidat d’ouverture, « Mais dans le même temps, 238 petites gares et 11 lignes ont été supprimées et les investissements nécessaires dans des dispositifs de sécurité n’ont pas été faits (notamment le placement d’un système qui prend en charge l’ensemble des freinages et accélérations d’un train). Les ministres qui ont eu la SNCB sous lur tutelle (dont la dernière est Inge Vervotte, CD&V), focalisent  tout sur la rentabilité financière. Mais cette politique du rendement immédiat n'aboutit pas à un développement durable du rail. »

« Pourtant, le développement et la promotion du transport ferroviaire constituent un choix primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique. » ajoute Jean-Claude Challe, syndicaliste à La Louvière et 5e à la Chambre au Hainaut pour le PTB+ « On peut remplacer trois cents voitures ou 60 camions poids lourds par un train, qui utilisera cinq fois moins d’énergie.  Sans parler de l’amélioration de la sécurité sur les routes et la réduction des embouteillages. »

« Comment prendre au sérieux les promesses des grands partis sur la mobilité alors qu’ils ne proposent pas de refinancement sérieux du rail mais au contraire des nouvelles restrictions? » conclut Dirk Tricot. « Pour le PTB+, la SNCB doit être un service public fonctionnant correctement et au service de la population. Elle doit disposer des moyens nécessaires pour assurer un transport public sûr et bon marché. Il s’agit de permettre l’extension de la capacité du réseau sans intervention du privé, de relever le cadre en personnel au niveau de 42 000 et de combler les pertes actuelles.» conclut Jean-Claude Challe. « C’est possible d’obtenir ces moyens (estimés à 365 millions d’euros) avec une partie des revenus venant de la taxe des millionnaires, mesure proposée par le PTB+. Pour assurer une bonne gestion, les comptes de la SNCB devraient être vérifiés par un organe démocratique afin d’éviter les gaspillages en dépenses inutiles à des consultants privés et à des sous-traitants. »

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Contact presse :

Raoul Hedebouw

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